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Carte de la pollution de l'air aux abords des écoles

Mise à jour le 08/04/2019
L’association « Respire » a remis à la Maire de Paris, un rapport contenant une cartographie de la pollution de l’air aux abords des établissements accueillant les enfants (de la crèche aux lycées) de 2012 à 2017 et de nombreuses recommandations pour notre action future.
Découvrez la carte !
La carte est visible à l’adresse http://www.de-l-air-pour-nos-enfants.fr/ et permet de visualiser les données pour chacune des écoles.
Cette étude est salutaire car elle représente un nouveau pas important pour une information transparente des citoyens sur la qualité de l’air. Ses conclusions confirment que les mesures que nous avons prises avec Anne Hidalgo à Paris depuis 2014 ont permis de faire baisser la pollution, mais aussi qu’il reste énormément à faire. Notre mobilisation doit donc se poursuivre.
Depuis 2014, c’est un engagement concret et quotidien qui nous anime pour réduire la pollution :
Nous avons instauré plus de 40 aides incitatives qui répondent à la diversité des besoins ;
Nous restreignons progressivement la circulation des véhicules les plus polluants, une nouvelle étape sera franchie le 1er juillet avec l’interdiction des Crit’air 4 à Paris ;
Nous développons un réseau de voies cyclables, avec 1 000km de voies d’ici fin 2019 soit l’équivalent d’un trajet Paris-Berlin ;
Nous soutenons des programmes innovants d’évaluation de la pollution, notamment les 400 capteurs mobiles sur véhicules (Pollutrack) ;
Nous n’oublions pas d’agir aussi sur le logement : rénovation énergétique des bâtiments, aide pour remplacer les chauffages au fioul des particuliers, etc.
Et plusieurs recommandations de l’association Respire sont déjà effectives dans de nombreux quartiers de Paris, comme la limitation de la vitesse à 30km/h et l’interdiction de stationnement devant les écoles.

1. Quelle méthode a-t-elle été utilisée ?

L’association a superposé 2 cartes : celle d’AirParif (mesurant 3 types de polluants niveaux No2, PM10, PM2.5), et celle des 12500 établissements accueillant du jeune public (crèches, écoles, collèges, lycées publics et privés) franciliens dont 2 115 situés à Paris, entre 2012 et 2017 pour mesurer le niveau de pollution par rapport à la réglementation nationale et européenne. Le point cible de la mesure est l’entrée de l’établissement, sur la voie publique.
Il ne s’agit donc pas de mesures réalisées à l’intérieur des établissements.

2. Quels sont ces trois polluants ?

Les trois polluants mesurés ( NO2, PM10 et PM2.5) sont liés au trafic routier. On distingue donc :
- Le dioxyde d’azote, issu du trafic routier et du chauffage (NO2) ;
- Les PM, ou microparticules en suspension dans l’air, de taille 10, pénétrant dans l’appareil respiratoire, ou de taille 2.5, encore plus fines, qui pénètrent dans les ramifications de l’appareil respiratoire.

3. Un constat encourageant, mais il reste beaucoup à faire

Cette étude montre un baisse importante des 3 polluants entre 2012 et 2017 aux abords des établissements à Paris, conséquence d’une politique volontariste en matière de lutte contre la pollution.
Cependant, 551 établissements parisiens dépassent les niveaux de NO2. Les résultats montrent que la petite couronne est aussi touchée que Paris. Ce n’est qu’au niveau de la grande couronne que les résultats sont meilleurs.
Comme le rappelle cette étude, la pollution ne s’arrête pas au périphérique. C’est bien la santé de tous les Franciliens que nous devons protéger. Nous devons donc aussi travailler tous ensemble, à l’échelle de la Métropole. La zone à faibles émissions qui sera instaurée cet été à grande échelle démontre que cela est possible.
Anne Hidalgo a donc décidé de reprendre la recommandation d’évaluer la qualité de l’air des établissements.
À partir de la rentrée 2019, nous conduirons une campagne de mesures dans les cours des crèches, des écoles et des collèges. Ces données seront communiquées aux parents. Et, si les seuils sont dépassés, nous mettrons en place ensemble un plan d’actions adapté à la situation de chaque établissement.
En outre, l’ensemble des crèches, écoles maternelles et polyvalentes a fait l’objet d’une campagne de qualité de l’air intérieure. Cette démarche est en cours de réalisation au sein des écoles primaires.
S’agissant de la pollution des sols au sein des établissements scolaires, en 2018, la Ville a constaté qu’il n’était pas prévu que le Ministère poursuive la démarche au-delà de la première phase du fait de son coût trop important. La Ville a donc souhaité poursuivre et assumer la démarche, conformément à ses engagements dans le cadre du Plan Paris Santé Environnement et en matière de sécurité en faveur des jeunes parisiens.
L’objectif fixé par la Maire de Paris est que nous devenions la « Première Ville Respirable OMS », c’est-à-dire que nous réussissions à diminuer de moitié le nombre de jours de dépassement du seuil journalier recommandé par l’OMS, tout en diminuant la moyenne annuelle des PM2.5. C’est un objectif ambitieux mais qui nous semble atteignable dans les deux à trois ans qui viennent.

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